La discopathie lombaire désigne l’ensemble des signes cliniques et radiologiques liés à la dégénérescence d’un disque intervertébral situé au niveau de la colonne lombaire. Cette pathologie est également causée par l’usure progressive ou la rupture du fibrocartilage intervertébral. Cette condition peut être très invalidante et entraîner une douleur dorsale chronique. Les personnes atteintes peuvent également présenter des symptômes neurologiques tels que des engourdissements ou des fourmillements dans les jambes. Heureusement, il existe des traitements disponibles pour soulager la douleur et améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Découvrez dans cet article 4 choses à savoir sur la discopathie lombaire.

Qu’est-ce qu’une discopathie lombaire ?

La discopathie lombaire est une maladie du disque intervertébral consistant en une dégénérescence et une usure progressive causée par le vieillissement normal. Le disque intervertébral est composé d’un noyau gélatineux central entouré d’un tissu fibreux appelé annulus fibrosus. Lorsqu’il se dégrade, il perd sa capacité à absorber les chocs et à protéger les articulations et les nerfs situés autour de lui. Le résultat est une pression supplémentaire exercée sur les racines nerveuses et les articulations. Comme conséquence, la discopathie lombaire provoque des douleurs dorsales, des engourdissements et des fourmillements dans les membres inférieurs. Cette pathologie peut également entraîner des problèmes de stabilité ou de posture s’ils ne sont pas correctement traités à temps.

Quelles sont les causes de la discopathie lombaire ?

Les principales causes de la discopathie lombaire sont le vieillissement naturel et les traumatismes. Les disques intervertébraux sont constitués d’un matériau gélatineux riche en eau qui permet l’absorption des chocs. Avec le temps, le disque commence à perdre de l’eau et devient plus fragile, ce qui conduit à l’usure progressive et à la rupture. Les blessures et le mouvement excessif peuvent faciliter le processus de dégénérescence des disques. Dans les faits, ces activités mettent une pression supplémentaire sur le dos. Des facteurs tels que l’obésité et la sédentarité peuvent également contribuer à l’apparition de cette maladie.

Comment est diagnostiquée la discopathie lombaire ?

Le diagnostic de la discopathie lombaire implique généralement un examen physique et des tests d’imagerie tels que des rayons X, une IRM ou une tomodensitométrie (TDM). Ces tests d’imagerie permettent aux médecins de visualiser les disques intervertébraux et de déterminer si ceux-ci sont endommagés. Les médecins peuvent aussi effectuer des tests fonctionnels tels que des tests musculaires et nerveux, ainsi que des tests de sensibilité. Ces tests servent à évaluer la gravité des symptômes et à déterminer l’emplacement exact des lésions.

Quel est le traitement de la discopathie lombaire ?

Le traitement de cette maladie varie en fonction de la gravité des symptômes et de l’emplacement des lésions. Dans la plupart des cas, les médecins recommandent un programme d’exercices et de physiothérapie. Le but ici est de renforcer les muscles de la région lombaire et d’améliorer la mobilité et la posture. De plus, les médicaments analgésiques et anti-inflammatoires peuvent également soulager la douleur liée à ce mal. Enfin, certains patients peuvent bénéficier de procédures chirurgicales telles que la microdiscectomie ou la fusion vertébrale.

Quels sont les risques de la discopathie lombaire ?

En cas de non-traitement, la discopathie lombaire peut entraîner de graves symptômes permanents. Il s’agit, entre autres, des lésions nerveuses et d’une perte de sensibilité permanente. Les complications les plus courantes de cette maladie sont les suivantes :

  • douleur aiguë quand on reste assis longtemps ;
  • difficulté à marcher ou à bouger les jambes ;
  • problèmes de coordination et de mouvement ;
  • faiblesse musculaire, etc.

Pour terminer, il est indispensable de consulter un médecin si vous ressentez des symptômes indiquant une discopathie lombaire. Un traitement précoce peut réduire le risque de complications à long terme et améliorer votre qualité de vie.