Quand passer d’un établissement d’aide à la vie autonome à une maison de retraite ?

La transition d’une personne âgée d’un établissement d’aide à la vie autonome à une vie indépendante dépend généralement de la situation de vie actuelle de la personne. Il convient d’en tenir compte. Bien que ce ne soit pas nécessairement une question d’âge, les maisons de retraite sont mieux adaptées pour prendre en charge la santé et les besoins quotidiens des personnes âgées si leur état de santé se détériore. Il peut être difficile de passer d’un établissement d’aide à la vie autonome à une maison de retraite, mais dans certaines circonstances, c’est la bonne décision.

Incapacité financière

Malheureusement, tout le monde n’a pas les moyens de payer une aide à la vie autonome ou des soins à domicile. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir une maison de repos. Pour être admise dans une maison de retraite spécialisée, une personne doit répondre à certains critères, tels que le besoin de soins de longue durée. Les maisons de retraite fournissent les soins dont les personnes âgées ont besoin pour rester en sécurité et en bonne santé. Dans certains cas, il est alors préférable de placer une personne âgée dans une maison de retraite à l’image de Le Mas des Mimosas, nichée au 2344, route de la Fènerie 06580 PEGOMAS. Comme vous pouvez le voir sur masdesmimosas.com, l’EHPAD à Pégomas est capable d’accueillir 42 résidents et 16 personnes en accueil de jour. Chacun bénéficiera d’un environnement professionnel, familial et sécuritaire, sans parler de l’architecture adaptée et des prises en charge spécifiques.

Si une personne âgée devient grabataire

Un certain nombre d’affections peuvent entraîner l’alitement ou la grabatisation d’une personne âgée. Ces affections nécessitent généralement une intervention importante de la part du personnel. Le handicap, les infections, les maladies internes, les problèmes de mobilité et bien d’autres conditions peuvent entraîner l’alitement. Plus une personne est alitée longtemps, plus elle s’affaiblit.

Difficultés de déglutition et restrictions alimentaires

Dans ce cas, un bilan orthophonique est effectué, et des modifications du régime alimentaire sont généralement recommandées. Ces régimes sont très spécifiques et les personnes souffrant de dysphagie peuvent nécessiter une surveillance étroite. Cette surveillance est pratiquement impossible dans les résidences-services, et est beaucoup plus facile à assurer dans les maisons de repos. Les EHPAD disposent souvent de salles à manger spécialement conçues pour les personnes atteintes de dysphagie.

Soins 24 heures sur 24

Cas où le personnel infirmier dispense des soins 24 heures sur 24. Il s’agit d’une politique qui ne peut pas être mise en œuvre dans les résidences-services. En effet, même lorsque le personnel infirmier est disponible, il n’est généralement pas équipé ou formé pour s’occuper des résidents 24 heures sur 24. Dans les résidences-services, les infirmières sont davantage impliquées dans la coordination des soins, l’évaluation de l’état de santé général et l’administration des médicaments. Les infirmières des maisons de retraite assument généralement plus de responsabilités, à commencer par le suivi de l’état de santé général du résident et des soins qui lui sont prodigués. Elles sont également chargées de coordonner les soins avec les infirmières auxiliaires qualifiées et les médecins. Elles doivent également fournir des soins en consultation avec la famille de la personne âgée.

Maladie d’Alzheimer grave

Les maladies neurologiques graves, telles que la maladie d’Alzheimer en phase terminale, peuvent être difficiles à gérer dans une résidence-service. Certaines déficiences fonctionnelles et comportementales sont mieux prises en charge dans les maisons de repos. On estime qu’environ 65 % des personnes âgées vivant dans des maisons de repos souffrent de démence. L’aggravation de la maladie d’Alzheimer entraîne un déclin des fonctions mentales et physiques de la personne. Les symptômes suivants sont couramment associés à la démence :

  • Comportement d’automutilation ;
  • Comportement agressif envers les autres ;
  • Désorientation et confusion importantes ;
  • Errance ;
  • Refus des soins ;
  • Assistance maximale pour manger, s’habiller, aller aux toilettes et se laver.

Les maisons de retraite sont bien équipées pour faire face à ces situations. Le personnel est compétent et est capable de gérer, de superviser et d’aider les personnes atteintes de démence.